J. Borlée: "L’équipe est plus forte qu’à Pékin"
Jacques Borlée affiche clairement les ambitions du relais 4x400 m.
- Publié le 29-07-2013 à 05h37
- Mis à jour le 06-08-2013 à 09h38
Ce dimanche après-midi, en marge d’un entraînement du relais 4x400m, le sélectionneur national Jacques Borlée avait convié les médias pour faire le point sur le projet (quatre médailles en cinq ans !) et dévoiler les ambitions de l’équipe à moins de deux semaines du début des Championnats du Monde de Moscou. Où, aux côtés des frères Kevin, Jonathan et Dylan Borlée, on retrouvera donc Will Oyowe, Antoine Gillet et Arnaud Destatte dans une formation 100% francophone.
"En ce qui concerne la composition exacte de l’équipe qui disputera les séries, j’attends d’être sur place et de voir qui seront les athlètes gérant le mieux la pression", affirme Jacques Borlée, ravi de la soudaine opulence dont il bénéficie à l’heure de s’envoler bientôt pour la Russie. "Trois athlètes dans les 45 secondes, c’est beaucoup mieux que je ne l’avais imaginé. Je n’avais, en tout cas, pas pensé que cela surviendrait aussi tôt. Mais, vous me connaissez, je ne vais pas tarder à pousser pour que l’on monte la barre à 45.50 l’année prochaine !" (rires)
Et le technicien bruxellois de parler franchement de l’objectif poursuivi par l’équipe championne d’Europe.
"Nous serons des outsiders à Moscou ! Si on fait 2:59 (NdlR : le record de Belgique, datant de 2008, est de 2:59.37), on peut aller chercher une médaille dans 75% des cas, selon les statistiques. Et sur base des temps individuels cumulés, où nous nous situons en 4e position à 5 dixièmes de la Jamaïque, c’est tout à fait possible !" explique Jacques Borlée. "Pour moi, l’équipe est un peu plus forte qu’aux Jeux Olympiques de Pékin. On tourne dans les mêmes eaux. Et j’ose affirmer que la présence de Dylan dans l’équipe constitue un plus pour Kevin et Jonathan : il va les faire aller plus vite !"
Mais la concurrence sera, bien sûr, énorme. "Clairement, on ne pourra pas se permettre de perdre du temps dans les passages, il faudra être concrets et bien positionnés. Mais l’un des gros avantages que possède la Belgique sur un pays comme la Jamaïque par exemple, c’est de pouvoir compter sur des finisseurs comme Kevin et Jo."
Dans l’immédiat, les trois frangins Borlée, ainsi qu’Adrien Deghelt et leur papa, s’envolent ce midi pour le sud de la France, et Valbonne, où ils achèveront leur préparation pour le grand rendez-vous de l’été. "On va aller chercher un peu de calme là-bas parce qu’à Moscou, cela va être énorme."